Les habitants qui s’étaient installés entre les municipalités de L’Avenir, Durham Sud et Wickham, au début de 20e siècle, jugeait qu’ils étaient assez nombreux (405 âmes, réparties en 81 familles) et distancés des églises pour qu’une paroisse voit le jour sur leur territoire. En 1921, ils adressent alors une pétition à Mgr H. Bruneault, évêque de Nicolet. Le 10 octobre 1922, la paroisse est érigée canoniquement sous le vocale de Sainte-Jeanne D’Arc qui vient d’être canonisée. Peu après, elle obtient le statut de municipalité de Lefebvre. À cette époque, le pays entier souffrait encore des conséquences de la guerre de 1914-1918. Les agriculteurs ne pouvant vivre que des produits de leur ferme, durent trouver du travail à l’extérieur pour subsister. Elle a été formée d’un démembrement des paroisses de l’Avenir, Durham-Sud et Wickham.
On ne peut parler de la municipalité de Lefebvre sans évoquer le nom de Danby, site d’une station de chemin de fer du Canadien National sis à quatre milles de Durham Sud, qui bourdonne d’activités de tout genre au siècle dernier. Avec ses nombreux commerces et sa quarantaine de maisons, Danby connaît une effervescence peu commune qui se répercute sur les paroisses avoisinantes. Malheureusement, elle est entièrement détruite par un incendie en 1888. Une scierie, assortie d’un moulin à grains (Boisvert et Fils), construite un peu plus tard, subit le même sort en 1940. Après avoir reconstruit son industrie et l’avoir pourvue d’un équipement moderne, la famille Boisvert connaît un succès retentissant… jusqu’à ce que le feu vienne tout détruire à nouveau, en 1953.
L’installation des lignes électriques dans la paroisse remonte à différentes dates, entre 1951 et 1953, selon les endroits. A Danby, le courant est arrivé le 15 décembre 1951.
La compagnie de téléphone de l’Avenir donnait le service dans quelques rangs de Ste-Jeanne d’Arc et de Danby avant de compter de nouveaux abonnés au village. Le 2 décembre 1962, la compagnie Bell en a fait l’acquisition. Le 16 décembre 1967, les abonnés ont bénéficié du service téléphonique automatique et de l’usage du cadran.
Le terrain de l’école, soit deux acres fut acheté de la fabrique, au montant de un dollar, le 1er mars 1955. A une assemblée convoquée par le président, le dixième jour de mai 1955, il y eut une résolution à l’effet que les plans de cette école soient acceptés et que les soumissions sortent.
M. Urbain Houle de Drummondville fut accepté pour exécuter les travaux de construction de l’école. Mgr Demers en fit la bénédiction le 18 décembre 1956. Le coût total de la construction de l’école centrale était de : 45 195$. Le Conseil de l’Instruction publique a donné 33 195$, et la Commission scolaire locale a émis des obligations pour un montant de 12 000$, sur ces obligations le Gouvernement payait 50% des obligations échues à chaque année.
M. Arthur Boisvert
1922 à 1927
M. Urbain Boisvert
1927 – 1933
M. Napoléon Montcalm
1933 – 1935
M. Urbain Boisvert
1935 – 1937
M. Arthur Boisvert
1937 – 1941
M. Elzéar Charpentier
1941 – 1953
M. Elphège Robidas
1953 – 1961
M. Lionel Girouard
1961 – 1973
M. Lévis Girardot
1973 – 1981
M. Auguste Lacoste
1981 – 1989
M. Gilles Brochu
1989 - 2002
M. Claude Bahl
2003 - 2017
M. François Parenteau
2017 -