Éphémérides

Au XVIIe siècle, un marchand de Montréal, Paul Guillet, obtient un permis de traite pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue et édifie un nouveau fort situé près du lac Témiscamingue, au sud de la ville actuelle de Ville-Marie. L’activité commerciale de ce nouveau fort est florissante et fut un important poste de traite canadien-français des pelleteries (art de préparer les peaux munies de leurs poils pour en faire des fourrures) qui fut en activité pendant près de deux siècles. C’est dans ce fortin (petit fort) que les trappeurs venaient vendre leurs fourrures aux marchands et négociants français qui les envoyaient ensuite vers l’Europe.

1870 Arrivée du premier colon, un anglophone, qui défriche la première terre de culture du Témiscamingue.

1897 La mine du canton Fabre.
À la fin du XIX siècle, des prospecteurs miniers explorent les rives québécoises du lac Témiscamingue dans le but de trouver d’autres sources de minéraux. En 1897, Henri et Noah Timmins, alors marchand à Ville-Marie, découvrent du cuivre, du cobalt, du nickel et de l’argent et dans le canton Fabre. Peu de temps après ces découvertes, les Timmins ouvrent une mine de cuivre à Fabre et, pendant plus de six mois, ils expédient des chargements de cuivre à Montréal. Mais à l’instar de la mine Wright, les difficultés posées par l’expédition du minerai entraînent la fermeture de la mine des Timmins. À la même époque, d’autres prospecteurs s’établissent également dans ce secteur, et le petit village de Fabre déborde d’activités, propre aux va-et-vient des centres miniers. Par contre, cette effervescence est de courte durée. Dès 1904, à la suite de la découverte d’un important gisement de cobalt, du côté ontarien du lac Témiscamingue, les prospecteurs abandonnent Fabre et se dirigent vers la zone de Cobalt.

1899 Ouverture des registres de la paroisse Saint-Édouard.

1898 Arrivée du premier colon, Wilfrid Gagné, qui sera, plus tard, le premier maire.

1899 Ouverture des registres de la paroisse Saint-Édouard.

1901-1972 Biographie- Paul-Ovila Goulet
Né à Notre-Dame-des-Bois, le 24 mars 1901, fils de Théophile Goulet, cultivateur, et d’Adéline Gobeil. Paul-Ovila Goulet a étudié à l’École primaire de Saint-Édouard-de-Fabre, au Témiscamingue, et à l’École de laiterie de Saint-Hyacinthe. Travailla d’abord comme cuisinier sur un bateau. Propriétaire d’un magasin général à Saint-Édouard-de-Fabre à partir de 1925. Commerçant de bois, entrepreneur forestier et marchand de foin. Fut aussi chef de gare et maître de poste. Commissaire d’école à Saint-Édouard-de-Fabre du 6 juillet 1931 au 5 juin 1955. Maire de cette municipalité de janvier 1935 à mai 1955. Candidat libéral défait dans Témiscamingue en 1936. Élu député libéral dans la même circonscription en 1939. Défait en 1944 et en 1948. Réélu en 1952. Défait de nouveau en 1956. Candidat libéral défait dans Pontiac-Témiscamingue aux élections fédérales de 1962 et de 1963. Gérant du bureau du Centre de main-d’oeuvre du Québec à Ville-Marie du 14 octobre 1964 jusqu’en 1972. Directeur de la station radiophonique Radio-Témiscamingue à Ville-Marie. Décédé à Québec, le 25 avril 1972, à l’âge de 71 ans et 1 mois. Inhumé dans le cimetière de Saint-Édouard-de-Fabre, le 29 avril 1972. Avait épousé à Saint-Édouardde- Fabre, le 25 mai 1921, Laura Pellerin, fille de Désiré Pellerin, cultivateur, et d’Éléonore Dorval. (Date de mise à jour de la biographie : Mars 2009)

1904 Constitution de la municipalité du canton de Fabre.

1906 Construction d’un quai.

1908 Nomination du premier curé résidant de la paroisse Saint-Édouard.

1909 (31 juillet) Ouverture des registres.

1910 Incendie de la chapelle.

1911 Construction de l’église paroissiale.
L’église est construite sur le lot 31 du rang IV du canton de Fabre, à 2 milles environ du lac Témiscamingue et à 2 milles de la station de Fabre, sur le parcours du chemin de fer Pacifique Canadien.

3 octobre 1912 : Fondation de la paroisse de Saint-Édouard-de-Fabre Voir Gazette Officielle de 1912, page 2218.

1912 (3 octobre) Morcellement de la municipalité du canton de Fabre par la constitution de deux municipalités, celle de la paroisse de Saint-Édouard-de-Fabre et celle de SaintPlacide (Béarn). (26 octobre) Fondation de la Caisse populaire de Fabre. Érection canonique : en novembre 1912. Érection civile : 21 mars 1912. Voir Gazette Officielle de 1912, page 736. Le territoire de cette paroisse comprend une partie des cantons de Fabre et de Mazenod. (Mazenod rappelle le souvenir de Charles de Mazenod [1782-1861], évêque de Marseille et fondateur des oblats de Marie-Immaculée-o.m.i.. Et Saint-Édouard-de-Fabre rappelle le souvenir de Mgr Édouard-Charles Fabre, premier archevêque de Montréal [1886-1896]).

1920 (16 octobre) Le nom du canton de Fabre proclamé en 1920 et situé au sud de Ville-Marie dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue honore sa mémoire comme ceux de circonscription électorale de Fabre, de l’ancienne municipalité de Fabreville, de la municipalité de Saint-Édouard-de-Fabre, de la rue Fabre, du parc et de la paroisse Saint-Édouard de Montréal.

1923 La population de la paroisse est de 898 âmes.

1929 (29 décembre) Tragédie mortelle ; accident maritime ; noyade, dans le lac Témiscamingue ; bilan : 9 morts (le père, la mère, le frère de celle-ci et les six enfants de la famille Racicot) ; l’auto qui les transporte s’enfonce dans le lac qu’elle entreprenait de traverser sur la glace pour se rendre à Silver Center, Ontario ; Henri Laperrière, un autre passager, s’en tire mais il est hospitalisé pendant 7 mois.

1938 Liquidation de la Caisse populaire de Fabre.

1939 (27 août) Fondation de la Caisse populaire de Fabre.

Évolution démographique

1991
1996
2001
2006
2011
2016
728
734
675
701
649
628

(Sources : Recensement du Canada)

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