La municipalité de Sainte-Rita est située sur le territoire de la MRC des Basques à 30 kilomètres au sud de Trois-Pistoles. Le village se situe approximativement au centre de la région du Bas-Saint-Laurent, sur le territoire de la MRC des Basques. Il constitue un point de convergence et d’échanges entre trois MRC, celles des Basques, de Rivière-du-Loup et du Témiscouata. Juchée sur le plateau appalachien au sommet d’une partie de la chaîne des Monts Notre-Dame et suivant un profil très vallonneux dont l’altitude moyenne oscille autour de 350 mètres, la municipalité de Sainte-Rita se caractérise par un sol comportant des dépôts sableux de faible épaisseur dont la texture fine à pierreuse favorise une végétation mixte composée par la présence d’érablières à bouleau jaune et de sapinières à bouleau jaune.
Le territoire de 143 kilomètres carrés est adjacent aux municipalités Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Guy, Saint-Michel-du-Squatec et Saint-Cyprien. La population de la municipalité est en baisse par rapport au recensement de 2001. Selon le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, 367 personnes habitent à Sainte-Rita actuellement.
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Le réseau hydrographique se caractérise par la présence de la rivière Trois-Pistoles de même que les lacs Saint-Jean, Trois-Pistoles, des Islets et le lac de l’Est. La chaîne des Sept-Lacs se situent aussi à la limite sud-ouest du territoire.
On retrouve sur le territoire deux importants bassins versants soient celui de la rivière Trois-Pistoles et de la rivière Saint-Jean. Bien avant la colonisation, les amérindiens sillonnèrent les cours d’eau eaux pour subvenir à leurs besoins de base. Puis, avec la colonisation de la Nouvelle-France, le réseau hydrographique devenait une voie de communications névralgique entre la mère patrie et le nouveau continent. En effet, les glaces paralysaient la circulation sur le fleuve Saint-Laurent et le réseau hydrographique régional permettait alors de relier le fleuve Saint-Laurent au fleuve Saint-Jean pour ainsi accéder à l’océan Atlantique.
L’axe des rivières Trois-Pistoles et Madawaska regroupe aussi les sept-Lacs, la rivière Ashberish et le lac Témiscouata;
La rivière Boisbouscache, affluent de la rivière Trois-Pistoles permet d’accéder au lac et à la rivière Saint-Jean, au lac et à la rivière des Aigles, au lac Touladi puis au lac Témiscouata par la rivière Touladi;
L’axe de la rivière-du-Loup et du lac Témiscouata à l’aide d’un très long portage.
C’est également à proximité des limites municipales de Saint-Cyprien et de Sainte-Rita que se situe une ligne de partage des eaux qui délimite l’écoulement des eaux vers le nord ou vers le sud. Celle-ci se situe dans le secteur des Sept-Lacs au Lac Rond et on peut y avoir accès en empruntant le sentier national près du stationnement du rang des Sept-lacs. Au nord, les eaux s’écoulent à travers la rivière des Trois-Pistoles et aboutissent au fleuve Saint-Laurent alors qu’au sud, elles circulent dans les Sept-Lacs, la rivière Ashberish, le lac Témiscouata, la rivière Madawaska et le fleuve Saint-Jean au Nouveau-Brunswick.
La forêt occupe la majeure partie du territoire. Cette forêt mélangée composée de conifères et de feuillus de toutes essences est propice à la croissance des érablières et attire différentes espèces fauniques de tout acabit (orignaux, cerfs de Virginie, ours noirs, gélinotte, lièvre, tétras, etc.) sans oublier des oiseaux migrateurs (canards, bernaches, oie, bécasse). Le territoire se prête bien à la croissance de l’if du Canada et aux champignons forestiers et aux petits fruits sauvages.
Les grandes propriétés forestières sont généralement sous tenure privée. Toutefois, on retrouve un bloc de terres publiques intramunicipales (TPI) sur la rive ouest du lac Saint-Jean.
L’une des principales forces de la municipalité est sans contredit l’acériculture. Le territoire est en effet propice à la croissance de l’érable à sucre et on compte de nombreuses érablières qui sont exploitées à des fins commerciales.
L’agriculture se marginalise. Elle est principalement concentrée au nord et au sud-est de la municipalité.
Les nombreux lacs et de cours d’eau jumelés au milieu forestier et aux ressources fauniques présentes sur le territoire contribuent au potentiel touristique de la municipalité et à la pratique des activités de la chasse, de la pêche et de la villégiature.